Nous assumons ce choix de favoriser les familles monoparentales, qui subissent le plus la pauvreté et dont le taux de chômage est deux fois supérieur à celui de la population française – 25 % contre 12 %. Ne rien faire aurait voulu dire s'en satisfaire et ne pas considérer qu'il s'agissait d'une urgence. J'ai donc décidé d'augmenter de 30 % le plafond du complément de libre choix du mode de garde pour les familles monoparentales.
C'est d'ailleurs cohérent avec une mesure existante, puisque le montant maximal du CMG était majoré pour les familles bénéficiaires de l'allocation aux adultes handicapés ou travaillant en horaires spécifiques, alors qu'il était identique pour les familles monoparentales et les couples. Cette augmentation de 30 % du plafond sera pour les familles monoparentales une mesure très avantageuse. Il faut ici rappeler que le CMG est versé directement aux familles. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les modes de garde collectifs ne sont pas concernés.
Pour ce qui est de la CNAF, le fonds national d'action sociale sera calibré pour permettre le soutien à la parentalité et l'appui aux assistantes maternelles, comme le prévoit la convention d'objectifs et de gestion pour les années 2018-2021 dont nous sommes en train de discuter. Ses crédits augmenteront sous le quinquennat, à un taux restant à déterminer.