Il s'agit d'une proposition de transfert de crédits liée à la question du groupe ADP, anciennement Aéroports de Paris.
Alors que celui-ci est détenu à 50,63 % par l'État, la loi relative à la croissance et la transformation des entreprises, dite PACTE, prévoit sa privatisation. Des forces politiques transpartisanes, mais aussi des forces associatives et syndicales, dénoncent ce choix qui aboutit à une perte de souveraineté et qui constitue de surcroît un non-sens économique, puisque l'État perd ainsi une rente. En outre, il est nécessaire de réguler voire réduire le trafic aérien ; il est donc indispensable de maintenir les prérogatives de l'État dans ce domaine.
Depuis l'ouverture du capital d'ADP, en 2005, le niveau des effectifs n'a cessé de baisser : cette privatisation n'offrirait donc aucune garantie de maintien de l'emploi, pour ne pas dire le contraire. En matière sociale…