Un certain nombre d'entreprises présentent un caractère stratégique qui justifie la participation de l'État, au-delà des autres outils à sa disposition ; mais, sur le fait que les aéroports notamment soient concernés, nous sommes en désaccord avec Mme la rapporteure spéciale comme avec Mme Obono et d'autres députés. Nous estimons, nous, que dès lors que des outils, renforcés par la loi, nous permettent de nous assurer que les intérêts stratégiques, économiques et souverains de la France seront garantis à long terme, dès lors que des moyens non financiers permettent à l'État de garder le contrôle de la situation, mieux vaut utiliser l'argent plutôt que de l'immobiliser au sein de ces entreprises.