Je comprends la préoccupation de Mme Rabault : il est important que l'État et le Parlement puissent avoir une vision sur les frais engagés, notamment au titre des participations. Toutefois, le secrétaire d'État n'a pas tort de rappeler que ces frais de publicité ont été engagés par l'entreprise, comme cela se pratique habituellement s'agissant des entrées en bourse, des retraits de bourse ou des cotations. Cette dépense étant réalisée par l'entreprise en tant que telle, l'amendement, qui vise les opérations de communication publicitaire organisées par l'État, ne me semble pas convenir.
Je vous propose, madame Rabault, que nous en rediscutions en vue de parvenir à une meilleure organisation du contrôle du Parlement sur l'APE et la gestion par l'État de ses participations. Si vous ne retirez pas l'amendement, nous y serons défavorables, tout en concédant que votre préoccupation est légitime.