Intervention de Jean-Paul Lecoq

Séance en hémicycle du jeudi 31 octobre 2019 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2020 — Action extérieure de l'État

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Certes, mais développer 2 millions d'euros d'actions impose d'avoir des crédits permettant de fidéliser ces actions.

Même les crédits alloués à la promotion de l'enseignement supérieur français sont mal utilisés puisque le plan « Bienvenue en France » a commencé par faire exploser le coût des frais d'inscription pour les étudiants étrangers, excluant de fait les plus précaires d'entre eux, limitant de fait la portée de l'enseignement supérieur français.

Monsieur le ministre, je voudrais conclure mon propos par une question qui concerne l'amiante. Pourquoi avez-vous décidé de faire appel de la décision de la cour administrative de Nantes du 6 juin dernier qui a reconnu que la demande d'indemnisation du préjudice moral d'anxiété présenté par un agent qui a travaillé plus de vingt ans dans un bâtiment de votre ministère était fondée ? Ce problème concerne le budget, car, s'il y a des problèmes d'amiante dans les bâtiments du ministère, c'est parce qu'il n'y a pas non plus assez de budget pour effectuer les opérations de désamiantage. Cette affaire est très inquiétante en ce qu'elle démontre bien les failles de l'administration et la déshumanisation qui nous guette.

La dispersion de la diplomatie française dans des sujets annexes, sa dangereuse obsession pour les sujets économiques, la diminution drastique du nombre de postes du Quai d'Orsay et un budget qui ne permet en rien de régler ces questions font que les députés communistes et le groupe GDR en général voteront contre ce budget.

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