Je tiens à rappeler une vérité toute simple : nous avons 15 000 élèves et trente et un lycées de plus – et la subvention dont ils bénéficient n'a pas augmenté. Ensuite, le budget du réseau de l'enseignement français à l'étranger – soit quelque 500 lycées – est de 2,5 milliards d'euros, somme qui n'a rien à voir avec les 398 millions d'euros de subvention accordés à l'AEFE en 2018, avec les 408 millions prévus pour 2020, si l'on ajoute aux 384 millions d'euros accordés en 2019 les quelque 25 millions envisagés par le présent PLF. Or la moitié du coût de ce réseau ne relève pas de la gestion publique. Il faut cesser de croire que la stratégie de doublement du nombre des élèves implique mécaniquement le doublement de la subvention ! Nous ne sommes pas dans une épicerie et le nombre d'élèves n'est pas une fonction de la subvention. La subvention qu'elle perçoit permet à l'AEFE de gérer un réseau indépendamment du nombre d'élèves – même si leur augmentation conduira à une réorganisation. Je tenais à faire cette précision pour éviter d'éventuelles remarques simplistes.