La comptabilisation en APD de nos annulations massives de dettes est d'autant plus cynique que les pays riches s'étaient engagés à mettre fin à cette pratique à l'occasion d'une grande conférence des Nations Unies en 2002. Si la tendance se confirme, 20 % du budget total de notre aide au développement proviendra d'annulation de dettes, alors que la moyenne est de 5 % dans les autres pays développés.