Comme l'ont souligné les rapporteurs et plusieurs intervenants, la mission budgétaire « Aide publique au développement » se compose de deux programmes, le programme 110 « Aide économique et financière au développement » géré par le ministère de l'économie et des finances, et le programme 209 « Solidarité à l'égard des pays en développement » géré directement par mon ministère. Le premier couvre 4,48 milliards d'euros en autorisations d'engagement et 1,14 milliard en crédits de paiement, tandis que le deuxième prévoit 2,68 milliards en autorisations d'engagement et 1,98 milliard en crédits de paiement, soit plus de 50 % du budget dont j'ai la charge.
Je voudrais souligner les points forts des propositions qui vous sont faites, et revenir sur certaines déclarations qui me paraissent mériter des précisions.
Tout d'abord, nous suivons résolument la trajectoire qui nous permettra de consacrer 0,55 % de la richesse nationale à l'aide publique au développement d'ici à 2022, conformément à l'engagement qu'a plusieurs fois répété le Président de la République, qu'il a encore rappelé lors de la conférence des ambassadeurs et qu'a réaffirmé le Premier ministre dans la déclaration de politique générale du mois d'avril.
Je tiens à souligner, à l'attention de M. Bertrand Pancher notamment, que les critères de l'APD sont objectifs et analysés par l'OCDE. C'est à leur lumière que l'on détermine ce qui relève ou non de l'aide publique au développement.