Les amendements de Mme Brulebois apparaissent pour ce qu'ils sont : un jeu d'ombres particulièrement cynique au vu de ce qui vient de se passer dans la région rouennaise. Elle les a présentés comme des amendements d'appel, ce qui montre l'ambition de sa défense des intérêts des populations en la circonstance. Elle a indiqué en commission que son amendement, à savoir l'augmentation de 2 millions d'euros des crédits du programme « Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables », permettrait de créer une trentaine de postes, c'est-à-dire de revenir ni plus ni moins aux effectifs de 2016. Alors que plusieurs collègues ont déjà montré que les missions de défense des populations devant les risques de ces installations classées sont aujourd'hui un enjeu à la fois majeur et de plus en plus complexe. Je note en outre que l'argumentation de Mme Brulebois justifie encore plus ce qu'elle renonce à proposer, puisqu'elle s'appuie sur la plainte d'entreprises qui seraient par trop ennuyées par ces contrôles portant sur des risques pesant sur les populations.