Tout d'abord, les liaisons ou la mobilité à l'intérieur de chaque territoire relèvent de la compétence des régions ou de chaque collectivité. S'il s'agit de changer la répartition des compétences entre les territoires d'outre-mer et l'État, alors discutons-en : vous savez que je suis très ouverte à une redéfinition des compétences et des rapports entre l'État et les collectivités.
Quoi qu'il en soit, à quelques exceptions près dont certaines s'appliquent à votre territoire, la mobilité interne relève de la compétence des collectivités, qu'il s'agisse d'archipels ou d'îles, comme en Polynésie – nous n'ignorons pas non plus les difficultés que rencontrent des territoires aussi vastes que la Guyane ou encore la Guadeloupe, qui comporte aussi des îles.
En l'état actuel des choses, vous ne pouvez pas me demander ce que je compte faire : je ne peux rien faire puisque, je le répète, cette compétence relève des territoires.
En revanche, nous aurons de vrais débats sur la continuité territoriale, qui fait l'objet de plusieurs amendements. Qu'est-ce qui doit être pris en charge ? Quels sont les besoins des territoires en matière de mobilité ? L'Agence de l'outre-mer pour la mobilité – LADOM – consacre des moyens à la continuité territoriale, notamment en prenant en charge les voyages de certains jeunes. Faut-il aller plus loin ? Faut-il faire mieux, davantage ? Nous y reviendrons en abordant les amendements et je vous ferai des propositions.