Il vise à dénoncer la baisse des crédits alloués à l'action « Logement » du programme « Conditions de vie outre-mer ». Sans tenir compte de l'inflation, les crédits de paiements diminuent de 29 millions d'euros – de 32 millions si l'on tient compte de l'inflation.
Depuis la signature du plan logement outre-mer, en 2015, l'action en faveur du logement doit être un axe majeur de nos politiques publiques. Mais comment une politique publique aussi importante que celle du logement – en particulier le logement locatif social, sur lequel nous avons beaucoup insisté, ou très social, et l'hébergement d'urgence – pourrait-elle constituer une priorité si on diminue ses crédits ? Vous voyez bien que cela n'a pas de sens !
Madame la ministre, j'espère que vous connaissez la situation désastreuse du logement outre-mer. Des dizaines de milliers d'ultramarins sont dans l'attente de trouver un logement. Avant d'y parvenir, ils subissent souvent des conditions de vie indignes dans des logements insalubres. Combien d'entre eux vivent encore dans des cases en tôle, notamment à Mayotte ? Combien sont en grave danger dès qu'un événement climatique survient ? Nous ne pouvons accepter cette baisse de crédits. C'est le sens de notre amendement.