… de l'or blanc.
Il se trouve que la procédure a été modifiée afin de n'ouvrir les quotas qu'à des pêcheurs ayant reçu l'autorisation de la pratiquer, la nouvelle procédure s'accompagnant d'un cahier des charges. Or, parmi les critères retenus pour sélectionner les candidats, figure celui de la création d'emplois directs et indirects sur le territoire, et certaines entreprises locales ont vu leur demande rejetée du fait de ce critère. Voyez-vous où je veux en venir, madame la ministre ?
Comment et sous quelle forme pourrons-nous être informés, de manière transparente, des créations d'emplois effectives, dans un territoire, liées à la pêche de la légine ? L'or blanc rapporte beaucoup d'argent à des entreprises qui ne sont pas pleinement ancrées dans les TAAF mais ont été autorisées à pratiquer cette pêche au terme des appels à projets. La question est donc importante. Un manque de transparence serait, je pense, source de nombreuses frustrations et forcément de colère.