Il concerne le fonds de secours sollicité en cas d'aléas climatiques majeurs. La délégation sénatoriale à l'outre-mer a rendu en 2018 un rapport d'information sur les aléas climatiques majeurs et mentionné, en toute transparence, l'audition à laquelle vous aviez participé, madame la ministre. Elle a conclu, fin 2017, que les moyens de ce fonds étaient notoirement sous-évalués, ce que l'année 2018 a malheureusement confirmé.
L'amendement vise à doubler les crédits alloués au fonds de secours pour les porter de 10 millions à 20 millions. Cette somme ne sera évidemment pas suffisante, mais elle nous rendra un peu mieux armés face aux futurs aléas.
Nous savons d'expérience que les territoires d'outre-mer sont de plus en plus exposés aux effets du réchauffement climatique. Nous sommes tous d'accord ici, j'en suis sûr, pour considérer qu'un matelas un peu plus épais permettra de pallier, dans l'urgence, les difficultés des populations exposées. L'ouragan Irma et le cyclone Oma sont autant d'arguments plaidant pour le renforcement de ce fonds.
Je finirai sur une note un peu plus légère, en rappelant qu'Émile de Girardin a dit : « Gouverner, c'est prévoir. » Vous ne pouvez qu'être convaincue, madame la ministre !