Je souhaitais intervenir brièvement, puisque la discussion fait appel à mes souvenirs concernant ce magnifique dispositif, qui fonctionne très bien depuis trente ans en Nouvelle-Calédonie. J'entends les arguments de Mme la ministre, selon lesquels les situations diffèrent d'un territoire ultramarin à l'autre, mais là n'est pas le propos de ma collègue Nicole Sanquer : cette dernière souhaite tirer les enseignements d'un dispositif qui, en trente ans, a su s'adapter à l'évolution institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie, mais qui montre surtout que les jeunes y ont besoin d'un accompagnement particulier.
Pour que cet amendement – auquel j'apporterai modestement mon soutien – ne reste pas lettre morte dans l'hypothèse où il ne serait pas adopté cette après-midi, j'espère, madame la ministre, que vous défendrez auprès de votre collègue la nécessité de développer une stratégie plus large, à l'échelle des autres territoires, afin que soient créés, lorsque l'occasion s'en présentera, des dispositifs équivalents, en Polynésie française ou dans d'autres départements d'outre-mer.