Il convient, là encore, éclairer la représentation nationale. Je ne connaissais pas moi-même la spécificité du dispositif Guyane, qui concerne les déplacements aériens intérieurs à ce territoire, lesquels bénéficient d'un dispositif d'aide à caractère social instauré par la région Guyane et soutenu par le ministère des transports. Une aide de l'État d'un montant d'1,45 million d'euros est en effet allouée à ce dispositif spécifique, qui tient compte des facteurs géographiques et des grandes distances, qui, sur ce territoire couvert à 80 % par la forêt amazonienne, ne peuvent être franchies que par avion. On voit donc bien l'implication forte du ministère des transports.
J'ai par ailleurs découvert que le ministère des outre-mer ajoutait à ce dispositif un montant de 7 000 euros ! Ce chiffre est proprement ridicule ; mieux vaudrait supprimer ces crédits. Quant à en ajouter d'autres, je préfère, sur ce point comme sur certains autres, laisser les ministères directement concernés financer les exceptions de ce genre – en l'occurrence, ici, avec la DGAC, la direction générale de l'aviation civile, pour 1,45 million d'euros.
J'émets un avis défavorable sur cet amendement.
Nous allons travailler ensemble sur la continuité territoriale.
Quant au passeport mobilité, il fera tout à l'heure l'objet d'un amendement que je défendrai. Je n'ai pas très bien compris la question que vous posiez à propos du bassin géographique, mais j'avais connaissance de cet amendement et je proposerai tout à l'heure d'étendre aux années à venir l'expérimentation du passeport mobilité, qui n'était prévue que pour une année.