Je remarque que les amendements ont tendance à citer comme exemple le cas de la Guyane, où a été mis en place un dispositif de continuité intérieure. Je rappelle que cette décision avait été prise parce que la somme octroyée pour assurer la continuité territoriale entre la Guyane et l'Hexagone était dérisoire, presque insignifiante, n'aurait rien permis de faire. C'est la raison pour laquelle nous avions préféré la transformer pour la destiner à un usage intérieur beaucoup plus efficace.
Cela dit, je me permettrai de prendre la défense de l'amendement présenté par notre collègue Sanquer. Imaginez 118 îles réparties sur 5,5 millions de kilomètres carrés… Autant, à propos de certains amendements, madame la ministre, je comprends votre volonté de renvoyer à la création d'un groupe de travail, autant j'aurais vraiment voulu – y compris en raison de la somme évoquée, qu'on peut qualifier d'infime – que notre assemblée accepte d'entendre les difficultés de ce territoire en accordant là un avis favorable.