Je sens Mme la ministre sensible, à juste raison, au sujet dont nous parlons. J'ajouterai toutefois deux arguments à ceux précédemment défendus par nos collègues. Contrairement aux vivants, les défunts ne peuvent plus attendre la constitution d'un groupe de travail. C'est donc tout de suite, madame la ministre, que nous avons besoin d'une réponse.
D'autre part, on ne l'a pas dit mais, pour l'instant, la législation, comme le rappelle mon exposé sommaire, n'ouvre l'aide au transport funéraire qu'aux personnes résidant en outre-mer et mortes dans l'Hexagone – or, lorsqu'on vit outre-mer, le plus souvent, on y meurt aussi. Par conséquent, le dispositif doit également être ouvert aux ultramarins qui vivent dans l'Hexagone depuis un certain nombre d'années. J'en appelle donc à votre coeur, madame la ministre.