Dans l'état actuel des choses, l'aide au transport de corps ne concerne que les rapatriements vers le lieu de résidence habituel – nous pourrions débattre de cette condition. En outre, l'aide aux obsèques est accordée uniquement lorsque le lien de filiation avec le défunt est du premier degré. Souhaitons-nous maintenir ce principe, qui exclut notamment les grands-parents, les frères et les soeurs ? Nous devrons nous poser la question – en tout cas, je souhaite ouvrir ce débat. De même, alors que le dispositif actuel rembourse une partie des frais engagés, nous devrions trouver un moyen de préfinancer les dépenses, car tout le monde ne peut pas avancer les frais du transport. Comme vous le voyez, plusieurs questions se posent à nous, et nous n'y répondrons pas ici.
Monsieur Serva, vous proposez d'augmenter le montant attribué à cette ligne budgétaire. En parallèle, nous devrons oeuvrer rapidement à une modification des conditions de l'aide, car il serait contreproductif d'en augmenter le montant sans en changer les modalités. J'émets donc un avis favorable, et je propose que nous ouvrions le débat.