Madame la ministre, je m'attendais à ce que vous émettiez un avis défavorable, à l'image du rapporteur spécial. Je rappellerais à ce dernier que la délégation aux outre-mer a eu de riches discussions avec des chefs d'entreprise et des responsables des outre-mer au sujet des sargasses, qui affleurent également en Guyane de temps à autre.
Toutefois, j'ai exprimé le souhait que ce soit l'État qui s'empare du problème. Les finances déjà exsangues des collectivités d'outre-mer ne leur permettent pas d'assumer cette dépense supplémentaire. Notre nation se targue d'être la deuxième zone économique exclusive mondiale, or les sargasses ne prennent pas naissance dans les territoires d'outre-mer mais en haute mer, puis viennent s'échouer sur nos rivages. Bien que j'aie déjà exprimé mon point de vue devant la délégation aux outre-mer, je profite de cet amendement pour demander à la ministre de se faire notre porte-parole auprès du Gouvernement et de plaider pour que les finances de nos collectivités soient soulagées. L'État ne peut pas se contenter de les accompagner financièrement, mais doit assumer pleinement la responsabilité du ramassage et du traitement des sargasses.