L'IGAS et l'IGF, madame la rapporteure spéciale, préconisent aussi l'intégration de l'AME à l'assurance maladie.
La grande différence, madame la ministre, tient à ce que les bénéficiaires de l'AME, qui n'ont pas de carte Vitale, doivent accomplir de lourdes démarches administratives et essuient régulièrement des refus de soins. Il faut donc rendre plus simple le dispositif d'accès à la couverture maladie et à la part complémentaire. Surtout, la possession d'une carte Vitale et l'accès à l'assurance maladie ouvrent l'accès à la prévention, sujet dont je sais qu'il vous est cher. Je ne vois donc pas pourquoi les intéressés n'auraient pas droit à cette prévention, d'autant qu'elle générerait, in fine, des économies, dès lors qu'il vaut mieux prévenir que guérir.