Je vous demande de retirer l'amendement, car il est déjà satisfait. En effet, le Gouvernement a pris le soin d'évaluer le coût financier pour le budget de l'État de l'accès aux soins urgents des demandeurs d'asile pendant les trois premiers mois de leur présence sur le territoire ; il est de l'ordre de 20 millions d'euros.
Le montant des crédits alloués aux soins urgents a donc été ajusté par un amendement de crédit défendu par le Gouvernement ce matin, qui tire les conséquences des annonces en matière de lutte contre les fraudes et les abus faites lors du comité interministériel sur l'immigration et l'intégration qui s'est tenu hier.