Vous avez tout à fait raison, madame la secrétaire d'État : cette politique est jusqu'à présent loin d'avoir les résultats escomptés. Je me félicite donc que les engagements pris par Adrien Taquet au mois d'octobre trouvent leur traduction dans le projet de loi de finances. Ces 50 millions d'euros compléteront les 30 millions d'euros déjà prévus dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, qui permettront de généraliser le bilan de santé pour les enfants pris en charge au titre de la protection de l'enfance et leur prise en charge psychologique par des équipes mobiles.
Je me félicite également parce que ces crédits vont permettre de déployer de nouvelles mesures telles que le soutien à la parentalité, dont on connaît l'importance : certains placements pourraient être évités, notamment en soutenant des parents dont les enfants sont en situation de handicap. Il est très important que l'État reprenne sa place dans ces politiques.
Si l'on additionne les 30 millions d'euros de crédits prévus dans le PLFSS, les 50 millions fléchés grâce à cet amendement, et les 12 millions d'euros alloués ce matin dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, on constate que l'État reprend sa place aux côtés des départements dans la politique de l'aide sociale à l'enfance. Nous devons parvenir à ce que ces enfants disposent des mêmes chances que tous les autres.
À la question de savoir si je suis favorable à l'amendement, je réponds donc par un grand « oui », et je vous remercie d'avoir tenu les engagements pris par Adrien Taquet.