Madame la secrétaire d'État, les évolutions sont faibles entre 2018 et 2019, l'impact de la mesure s'étant produit l'année précédente. Vous employez l'expression « toutes choses égales par ailleurs » : c'est incroyable, car si le conjoint reprenait un travail ou bénéficiait d'une augmentation de salaire, la baisse de l'AAH serait légitime ? Il faut individualiser cette allocation, liée à l'autonomie de la personne. Autrement, il faudrait souhaiter que le conjoint ne bénéficie pas d'augmentation ! Vous imaginez la situation ? Il faudrait demander à l'employeur de ne pas augmenter le conjoint pour ne pas perdre tout ou partie de l'AAH ! Vous vous rendez compte des implications de ce « toutes choses égales par ailleurs » ? Elles peuvent être dramatiques ! J'ai reçu des témoignages de situations que vous dites ne pas connaître, mais nous pouvons vous adresser ces personnes, de manière à ce que vous vous rendiez compte que tout n'est pas aussi idyllique que vous le prétendez.