Je n'ignore pas les efforts budgétaires consentis par l'État et les accords conclus avec les départements, ce qui n'empêche pas ces derniers de se retrouver dans des situations difficiles. Dans l'Oise, le nombre de MNA est exponentiel et leur prise en charge a coûté 20 millions d'euros au département en 2018. Même si l'État participe, ce sont autant de moyens qui ne peuvent pas aller à la protection de l'enfance qui, contrairement à la politique migratoire, est du ressort du département. L'exemple de l'Oise montre que les départements sont asphyxiés par ces dépenses liées à une politique qui est du ressort de l'État.