Il s'agit de deux amendements d'appel tout à fait symboliques. Ils proposent un transfert de crédits vers le programme « Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative » afin de vous alerter sur les insuffisance du maillage territorial en matière de matériels de santé lourds, comme les IRM ou les scanners.
Les cliniques de l'ouest biterrois s'étonnent en effet que l'ARS ne semble pas prêter un grand intérêt à notre territoire, préférant privilégier systématiquement les demandes hospitalières, et renforcer l'hospitalo-centrisme montpelliérain. Pour atténuer la fracture territoriale, il est important qu'une IRM soit installée à Béziers, à la polyclinique Saint-Privat qui en a fait la demande. Elle reçoit de nombreux patients en situation d'urgence et en attente d'actes de chirurgie, notamment pour des cancers. Sa situation géographique est idéale pour les patients venant de la région de Clermont-l'Hérault, dans l'arrière-pays.
Quant à la clinique Causse, l'ARS vient de lui refuser l'installation du scanner qu'elle avait demandé, malgré le fait qu'elle ait reçu le plus grand nombre de votes favorables lors de la commission spécialisée d'organisation des soins. Ce refus est d'autant plus incompréhensible que cette clinique est la seule clinique chirurgicale de la région à ne pas disposer d'un scanner.
En termes de politique sanitaire, il est absolument indispensable de procéder à un rééquilibrage entre l'est héraultais, qui profite toujours de la métropole de Montpellier, et l'ouest du département. C'est véritablement une question d'équité.