La gravité de la situation des enfants victimes de violences conjugales est effectivement de plus en plus reconnue. Enfin ! Les chiffres que vous rappelez, madame Fiat, nous mettent dans l'obligation d'agir.
J'ai eu l'occasion, lors d'une audition, d'interroger à ce sujet le groupement d'intérêt public « Enfance en danger » – GIPED. Une convention de partenariat a notamment été signée entre le service national d'accueil téléphonique de l'enfance en danger, qui gère le numéro 119, et le service « Violences femmes info », qui gère le 39 19.
Par ailleurs, la stratégie nationale de prévention et de protection de l'enfant présentée par le secrétaire d'État Adrien Taquet, que nous avons évoquée tout à l'heure, sera également un levier pertinent pour renforcer la sécurité des enfants.
Nous sommes nombreux à être mobilisés pour répondre à ce problème. Je pense notamment à Perrine Goulet, qui s'exprimait tout à l'heure, ou encore Jennifer De Temmerman, entre autres.
Nous devons y travailler avec les outils existants. La création d'un nouveau programme aboutirait à disperser les crédits consacrés à la protection de l'enfance. Cet amendement n'a pas été examiné en commission, mais j'émets, à titre personnel, un avis défavorable, tout en partageant votre intention et votre intérêt.