Madame la députée, vous posez une question importante, celle de l'accès des femmes en situation de vulnérabilité aux protections hygiéniques, en particulier des femmes détenues.
Ce sujet est évoqué dans le rapport sur la précarité menstruelle, remis très récemment par la sénatrice Patricia Schillinger à Marlène Schiappa. Il y est notamment proposé d'expérimenter pendant trois ans la gratuité des protections hygiéniques pour plusieurs publics – femmes en situation de précarité, femmes incarcérées, jeunes femmes scolarisées et étudiantes. Cette recommandation est actuellement étudiée par les ministères concernés afin de trouver la meilleure manière d'avancer sur le sujet, et j'y veillerai.
D'ores et déjà, le Gouvernement a décidé d'allouer des crédits, notamment au bénéfice des lieux d'accueil de jour, pour aider prioritairement les femmes à la rue. Pour ce qui concerne les femmes détenues, je m'engage à saisir la garde des sceaux afin de trouver une solution pour rendre les protections hygiéniques plus accessibles pour elles.
Je demande donc le retrait de votre amendement, sinon avis défavorable.