J'entends votre réponse, madame la secrétaire d'État. Chaque ministère, dites-vous, devrait prendre en compte le handicap.
Quand on parle de handicap, on pense souvent aux personnes à mobilité réduite. Mais, lors de l'examen du projet de loi d'orientation des mobilités, j'avais proposé qu'il y ait des agents du métro parisien qui maîtrisent la langue des signes, ou des dépliants de la SNCF ou de la RATP écrits en FALC – facile à lire et à comprendre – pour les personnes qui en ont besoin. Et tout a été rejeté dans cet hémicycle !
Je n'ai donc guère d'autre solution qu'un amendement d'appel pour appeler votre attention sur le sort réservé à nos propositions. Certes, la formation des personnels à la langue des signes a un coût, mais vous en conviendrez, le handicap ne se rapporte pas seulement aux personnes à mobilité réduite.
Je retire cet amendement d'appel, mais je souhaite que vous preniez conscience que tous ces amendements ont été rejetés. C'est bien dommage.