Si cette agence marque le début de la rationalisation des opérateurs de l'État dans ce domaine, nous aurions souhaité que celle-ci aille un peu plus loin. Il est nécessaire d'amplifier le mouvement de rationalisation en intégrant l'ANAH, l'ADEME – Agence de l'environnement et le maîtrise de l'énergie – et l'ANRU – Agence nationale pour la rénovation urbaine.
L'ANCT permettra aussi, je tiens à le souligner, d'associer les élus locaux aux politiques de cohésion de l'État, du fait de leur présence au conseil d'administration et au niveau territorial. C'est un élément nouveau, mais j'appelle votre attention sur un point : pour assurer la réussite de l'Agence, les élus devront réellement être associés aux prises de décision et ne pas seulement être mis – comme d'habitude – devant le fait accompli, car la cohésion des territoires ne se fera pas sans les élus locaux ni les parlementaires.