Je souscris complètement aux propos de notre rapporteur spécial, François Cornut-Gentille, qui a une longue expérience des questions de défenses et une expertise sur le sujet. Nous pouvons nous satisfaire de l'augmentation des crédits, mais il ne faut pas oublier de rappeler que la première année du quinquennat, lorsque le Président de la République est arrivé, il a enlevé 850 millions sur ce budget-là. Cela n'est pas anodin.
Sur les comparaisons entre pays, si nous parlons en valeur absolue, nous ne sommes plus, aujourd'hui, le fer de lance européen que nous avons pu être à une époque.
Je pose également la question du périmètre des dépenses à prendre en considération. Les chiffres que vous donnez sont des chiffres bruts, mais il est important de savoir que ce que nous prenons en compte dans l'évaluation de l'effort de défense. Pour ces raisons, nous nous abstiendrons.