En 1975, lorsque je suis parti faire mes études en métropole, 10 % seulement de la population de la Guadeloupe accédait à l'eau courante. Il fallait aller à la rivière ou à la source, qui se situait à des kilomètres, pour accéder à l'eau potable. Aujourd'hui encore, comme mes collègues l'ont dit, une grande partie de cette population n'y a pas accès.
À cela s'ajoute le problème du chlordécone, qui a gagné les terres et atteint le château d'eau de la Guadeloupe, Capesterre-Belle-Eau, qui irrigue l'ensemble du territoire. La Grande-Terre n'était pas chlordéconée mais, aujourd'hui, elle l'est.
C'est pourquoi cet amendement, si symbolique soit-il, constitue un élément très important dans le processus que nous devons mener ensemble pour que tous, dans les outre-mer, puissent accéder à l'eau potable.