Monsieur Orphelin, vous connaissez l'engagement du Gouvernement en faveur du plan Vélo – que vous aviez salué au moment de son lancement à Angers, si j'ai bonne mémoire.
Il ne semble pas opportun d'augmenter directement de 50 millions d'euros la part de l'État, car la dotation de soutien à l'investissement local (DSIL) contribue déjà à soutenir tous les projets portés par les communes et les communautés de communes souhaitant développer les infrastructures dédiées au vélo. Sur le total de 500 millions d'euros de l'enveloppe DSIL, 25 millions d'euros ont été exécutés et payés en 2018 au bénéfice des mobilités actives et, durant la même année, ce sont 10 millions d'euros qui ont été consacrés à éliminer certains points noirs sur les infrastructures de transport en créant des aménagements destinés à permettre le passage des vélos, au titre des contrats de plan État-région (CPER).
Les financements européens sont également très sollicités par les régions pour construire des voies vertes et des véloroutes sur nos territoires. Enfin, tenant compte de l'engouement généralisé pour le vélo, que vous évoquez à juste titre, de nombreux départements profitent de la réfection de voies départementales pour y adjoindre une piste cyclable quand celle-ci n'existe pas encore.
Pour toutes ces raisons, je suis défavorable à ces amendements.