Je souscris aux propos de Mme Cariou : il s'agit d'un mécanisme non pas d'exonération mais de lissage dans le temps, qui me semble tout à fait logique. Par ailleurs, nous souffrons d'une moindre attractivité par rapport aux pays voisins. Or il est relativement facile, pour un artiste, de se délocaliser. Souvenez-vous de Johnny Halliday, qui s'était installé en Suisse en oubliant qu'il devait y résider au moins six mois pour être considéré comme résident fiscal ; il a dû verser une dizaine de millions d'euros – soit une année de revenus – au titre d'un redressement fiscal.
Il me semble que l'idée de M. le rapporteur général n'est pas bonne. Il faut s'attaquer aux dispositions spécifiques mais pas à l'étalement dont bénéficient certains artistes dans le traitement de leurs revenus.