L'amendement demande un rapport d'information visant à chiffrer l'impact budgétaire, économique et social d'une taxe sur l'hôtellerie de luxe qui permettrait d'abonder le fonds national d'aide au départ en accueil collectif de mineurs, pour les enfants issus des classes populaires et moyennes.
Sur la seule année 2016, le nombre d'enfants concernés a diminué de 43 000. Parallèlement, il est très difficile de réduire le nombre d'enfants qui ne partent jamais en vacances. L'instauration d'une taxe sur l'hôtellerie de luxe, de l'ordre de 2 % à 6 %, rapporterait, selon nos calculs, 100 à 200 millions d'euros sur les 600 millions d'euros nécessaires au départ des trois millions d'enfants qui ne partent pas en vacances.