Hier, 11 novembre, nous commémorions l'armistice de la première guerre mondiale. Ce devoir de mémoire indispensable pour la nation était rythmé par les harmonies musicales et par les batteries-fanfares, même dans les petites communes rurales. Quand on a la chance d'avoir de telles structures dans son territoire, comment imaginer un seul instant, monsieur le ministre, La Marseillaise ou la sonnerie aux morts joués par le truchement d'un smartphone ou d'une enceinte ?