Dans un contexte social et fiscal pour le moins explosif, cette seconde rupture doit donc être passée sous silence. Je comprends aisément les motivations de la majorité actuelle à ne surtout pas ébruiter un tel budget qui, s'il ne représente pas un coût démesuré pour l'État, est hautement symbolique. Mais cette manoeuvre politicienne n'est ni digne ni responsable. Elle dessert notre République. Vous avez demandé toute la transparence concernant les dépenses des élus. Pourquoi le premier d'entre eux devrait-il échapper à cette obligation ?