Défavorable également. La rénovation des bâtiments de l'État est bien entendu un sujet majeur, auquel le grand plan d'investissements lancé par le Gouvernement consacre 1,8 milliard d'euros sur l'ensemble du quinquennat, dont 1 milliard pour la rénovation des cités administratives et autres sites multi-occupants.
D'autre part, comme vous le savez, nous avons récemment débloqué, lors du Conseil de défense écologique, une enveloppe de 20 millions d'euros pour subventionner des travaux dits à gains ou à retours sur investissements rapides, en vue de réaliser des économies d'énergie, et ce à moindre coût. Ces travaux pourront porter sur l'ensemble des bâtiments de l'État, y compris ceux des universités. Je suggère donc le retrait de cet amendement, qui, je le répète, a récemment trouvé un écho en Conseil de défense écologique.
Il y a également à cela deux raisons opérationnelles, rappelées par Mme la rapporteure spéciale. L'action « Sociétés universitaires et de recherche » est dotée de 400 millions d'euros de fonds propres, et non de crédits subventionnels. Les investissements qui en découlent ont vocation à être avisés, ladite action devant renforcer l'autonomie des universités. Nous souhaitons expérimenter de nouveaux modes de gestion dont on ne peut pas dire, à ce stade, qu'ils ne fonctionnent pas. Ils sont tout au contraire ambitieux et novateurs, et nous ne voulons donc pas amputer le budget qui leur est dédié.