M. le rapporteur et M. le ministre évoquent un alourdissement des procédures. Or les communes dont il est ici question sont uniquement celles concernées directement par un plan de secteur – et non des quarante et une communes d'une intercommunalité, pour reprendre l'exemple que vous avez donné, monsieur le ministre. On ne devrait même pas avoir à inscrire cela dans la loi, car les choses sont censées bien se passer. Cependant, ce n'est pas toujours le cas, ce qui justifie de prévoir une procédure pour y remédier.
C'est tout simplement du bon sens, et je ne vois pas pourquoi le dialogue entre l'intercommunalité et les communes devrait être considéré comme un alourdissement : au contraire, dans les quelques cas où les choses ne se passent pas comme elles le devraient, il est de notre responsabilité d'imposer ce dialogue.