Probablement, oui, car on ne sait jamais de quoi est fait l'avenir !
Je voudrais vous poser une question sur les ressources et une question sur les dépenses, monsieur le ministre. S'agissant des crédits de la défense et des opérations extérieures, les OPEX, vous aviez prévu au budget 1 milliard d'euros – effort de sincérité ! – et il y a eu 400 millions d'euros de dépassement, dont 200 millions sont couverts par des ouvertures de crédits nouvelles au sein de la mission « Défense ». Qu'en est-il des 200 millions restants ? J'imagine que vous les constaterez durant l'année en levant le gel des crédits.
Quant à la « bosse budgétaire » de la défense, les restes à payer avoisinent-ils toujours une cinquantaine de milliards d'euros ? Ne l'accentuez-vous pas en ouvrant en gestion 12 milliards d'euros supplémentaires sur l'équipement des forces, soit une augmentation considérable des autorisations d'engagement ? Quelle est la signification de ces jeux d'écriture ?
Enfin, le produit des donations est revu à la hausse, comme celui des successions. Vous nous aviez en effet parlé d'une réforme en ce sens. Il s'agit certes d'une réforme fiscale, mais pourriez-vous nous préciser le calendrier ?
Pour conclure, nous arrivons à la moitié du mandat et vos perspectives budgétaires ne sont qu'à moitié sincères et qu'à moitié soutenables.