En toute honnêteté, j'avais prévu de rejoindre les propos de certains de mes collègues – à commencer par la présidente Rabault – concernant, entre autres questions, la méthode de travail parlementaire, mais votre discours, madame Rabault, a tout gâché. Je vous répondrai donc sur plusieurs points qui, de votre part, m'ont choqué et déçu.
Parlons d'abord, puisque c'est l'exemple concret que vous avez cité, du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. Vous le savez bien mieux que moi, du fait de votre expérience : la baisse à laquelle vous faites référence concerne essentiellement des crédits qui étaient mis en réserve – la réserve de précaution que, justement par effort de sincérité, la majorité a réduite à 3 % – , le reste résultant de sous-exécutions de crédits immobiliers. C'est donc tout sauf une coupe dans le budget du ministère.