Toutes les semaines, dans nos circonscriptions respectives, nous constatons, pour le déplorer, le manque d'investissements chronique dans le domaine des infrastructures de transport, dans nos hôpitaux et nos EHPAD – établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes – , dans nos universités, dans les gendarmeries ou dans les commissariats de police, sans parler des investissements indispensables pour faire face au changement climatique.
Nous avons aussi besoin de services publics locaux et nationaux, garants de la cohésion sociale. Plus que le déficit de l'État, estimé à 3,1 % en 2019, c'est le déficit des services publics que je déplore. Vendredi 8 novembre, dans le Puy-de-Dôme, ce sont trente-sept classes, je dis bien trente-sept, qui n'avaient pas de professeur.