Monsieur Coquerel, la majorité des annulations de crédits pour cette mission s'expliquent par la baisse du besoin de bonifications des prêts de l'Agence française de développement, du fait de la faiblesse des taux d'intérêt. D'autres annulations portent, comme pour d'autres missions, sur des crédits mis en réserve.
Je me permets en outre de relever une inexactitude dans vos propos. Les crédits de l'aide exceptionnelle en faveur de l'Amazonie et de l'aide à la population syrienne n'ont pas fait l'objet d'une annulation. Au contraire, la réserve de précaution a été partiellement dégelée afin de faire face aux besoins en la matière.
Par ailleurs, les crédits disponibles pour 2019 restent supérieurs de 30 % pour les autorisations d'engagement et de 12 % pour les crédits de paiement aux crédits consommés en 2018.
Avis défavorable.