Il concerne l'annulation de 204 millions d'euros de crédits de la mission « Recherche et enseignement supérieur », qui intervient à un moment où l'université française ne se porte pas bien, où 60 % des projets de thèse en sciences sociales ne sont pas financés et où il faudrait penser les technologies de demain pour affronter la compétition mondiale, dont les terrains sont les nanotechnologies, les biotechnologies, l'informatique et les sciences cognitives. De ce point de vue, la baisse de 16,6 millions d'euros des crédits alloués au programme 190, « Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables », est un scandale de plus, qui suscite l'incompréhension.
Nous vous proposons, pour toutes ces raisons, de revenir sur les annulations de crédits de la mission « Recherche et enseignement supérieur ».