Il s'agit d'un sujet très important. Je regrette que les LAP ne fassent pas l'objet à l'avenir d'une certification par la Haute Autorité de santé. Voici pourquoi. Lorsque le scandale de la Dépakine a éclaté, nous nous sommes rendu compte que certains médecins ne disposaient pas de l'information ou ne l'avaient pas prise en compte.
Le dernier référentiel de certification de la Haute Autorité de santé, que j'ai fait voter par son collège l'an dernier, oblige les éditeurs de LAP à placer des alertes dans leurs logiciels. Il va évidemment à l'encontre de leur volonté, car il complique leurs procédures de certification. Que ces logiciels répondent à des certifications définies par la Haute Autorité de santé constitue un atout pour notre société. Les compléter par de telles spécificités renforce la sécurité de nos concitoyens.