J'entends les arguments qui relativisent le caractère chronophage de la mesure. En revanche, je reste sur ma position pour ce qui concerne le secret médical, et je suis hostile à ce que soient indiqués sur les ordonnances la motivation et le contexte de la prescription. Vous savez bien que les ordonnances circulent, qu'elles ne passent pas directement des mains du praticien dans celles du pharmacien, qu'elles peuvent aussi transiter par divers secrétariats, voire arriver chez un employeur. Une ordonnance peut tomber n'importe où, car le propre de l'ordonnance est malheureusement de traîner. Or il me semble qu'il y a là une remise en cause du secret médical – peut-être est-ce parce que je n'exerce plus, mais je n'ai pas oublié ce principe.