Nous, les députés du groupe Libertés et territoires, faisons depuis déjà assez longtemps des propositions pour atteindre les objectifs que j'ai évoqués et qui s'inscrivent dans un contexte extrêmement particulier : je rappelle que le taux de résidence secondaire en Corse est de 37,6 %, alors qu'il est de 9,6 % en moyenne nationale, et qu'il y a des difficultés particulières liées à la spéculation immobilière. Nous avons ainsi formulé des propositions s'agissant d'une expérimentation, du logement social, de l'investissement locatif et des résidences secondaires : toutes ont été balayées d'un revers de main. On ne peut pourtant pas considérer que la situation est acceptable. Je ne peux me satisfaire d'un argument relevant de la technique juridique, sans que le Gouvernement se soit engagé à prendre réellement en compte ce sujet qui, je le répète, est propre à ce territoire et nécessite un accompagnement de l'État. Il y a des mesures à prendre pour lutter contre la spéculation immobilière. Ce n'est pas en faisant fi de toutes nos propositions qu'on réglera ce problème majeur pour la Corse.