Merci, Madame la rapporteure, pour votre excellent travail. Je souscris évidemment à vos analyses ainsi qu'à celles de nos collègues concernant le volet logement. Toutefois, et sans céder à l'angélisme, je voudrais souligner que les effets des crédits consacrés aux logements des militaires commencent à se faire sentir dans nos territoires. Par exemple, j'assistais, il y a quelques semaines de cela, à une réunion à Brest, où 22 millions ont été engagés pour l'année prochaine ; ils profiteront à tous nos militaires, y compris les gendarmes, pour financer des logements en centre-ville. Cette démarche est très appréciée de nos forces. Certes, c'est encore insuffisant, mais les crédits commencent à arriver.
Je voudrais tout d'abord vous poser une question d'ordre opérationnel, à tout le moins de doctrine : dans le cadre de vos échanges, avez-vous eu un retour d'expérience concernant le schéma national d'intervention des forces de sécurité, qui a été mis en oeuvre à la suite des attentats du 13 novembre 2015, et son évolution éventuelle ?
Ma seconde question concerne les capacités d'intervention et s'inscrit dans le prolongement des remarques de notre collègue Sereine Mauborgne. Nous avons beaucoup parlé des véhicules : qu'en est-il des véhicules blindés de la gendarmerie ? Quels sont les besoins et les perspectives en la matière ?