Je voulais vous remercier pour votre présentation claire et précise des enjeux relatifs à la conservation et à la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Comme mes collègues l'ont déjà souligné, l'incendie du 15 avril a été une véritable tragédie pour l'ensemble de la communauté nationale. Et pour cause : un des témoignages emblématiques de notre histoire a menacé de disparaître dans les flammes.
Cet événement doit aussi nous rappeler à notre responsabilité collective, celle de sauvegarder et de transmettre la cathédrale Notre-Dame de Paris aux générations futures – sauvegarder, en conservant et en restaurant l'édifice de la cathédrale ; transmettre, en préservant les gestes et les talents qui contribuent à perpétuer la mémoire de la cathédrale.
C'est pour répondre à cette double ambition que le Gouvernement a lancé les Chantiers de France, que vous avez évoqués, dont l'objectif est non seulement de valoriser l'excellence des métiers d'art, qui seront nécessaires à la restauration et à la conservation de Notre-Dame de Paris, comme les tailleurs de pierre, les charpentiers ou les vitraillistes, mais également d'attirer de nouveaux publics vers des professions qui, parfois, souffrent d'un déficit de reconnaissance. Je pense par exemple aux conservateurs-restaurateurs.
Dans ce contexte, j'aimerais savoir comment le chantier de Notre-Dame de Paris peut concrètement servir de vitrine, pour mieux faire connaître et former aux spécificités des métiers du patrimoine.