Vous avez pris certaines mesures, même si elles sont financées par le déficit et la dette publique, ne l'oublions pas – mais c'est un autre débat. Or ces mesures sont loin d'être suffisantes. La France rurale et périphérique attend toujours des actes forts. Cette France provinciale a le sentiment d'être la grande oubliée de la technocratie qui nous gouverne en étant déconnectée des réalités quotidiennes. Elle a le sentiment que tout est concentré en haut.
Monsieur le Premier ministre, il faut passer à la vitesse supérieure : qu'entendez-vous faire pour répondre à ce sentiment de déclassement ? Quand mènerez-vous enfin une politique d'aménagement du territoire audacieuse ?