Je vous prie tout d'abord de bien vouloir excuser l'absence de Mme la ministre des solidarités et de la santé. Je me permets de répondre à sa place.
Nous partageons bien évidemment votre souhait et le souhait des Français d'une véritable réforme de notre système de soins. Le Gouvernement a bien conscience que l'hôpital public est en grande difficulté, et qu'il est confronté à la fois à une crise de l'investissement et à une crise de l'attractivité. Vous savez très bien que cette situation n'a pas commencé il y a un mois, six mois ou un an.